A l’occasion de la 4ème édition des « 30 jours, je dis oui à la franchise », Franchise Directe est partenaire de Reconversion en franchise et annonce les pré-inscriptions au concours 2023 « Un métier/une enseigne » *. Ce concours est dédié aux femmes qui souhaitent s’engager en franchise.
Dans ce contexte, afin de partager avec toutes les porteuses de projets des retours d’expérience et des parcours marqués par la réussite, des femmes cheffes d’entreprises qui ont créé ou repris un réseau de franchise sont interviewées par Franchise Directe.
La parole est à... Pascale Joly Lombardi, Fondatrice de COACHDAFFAIRES
Franchise Directe : Comment êtes-vous entrée dans le monde entrepreneurial ?
Pascale Joly Lombardi : C'est une belle histoire ! Mon profil est plutôt atypique : j'ai quitté l'école après la 3è, à 15 ans et j'ai appris mon premier métier en autodidacte. Mes parents étaient commerçants sur les marchés et ma 1e vie professionnelle a été d'être salariée dans le domaine des fleurs pendant 25 ans. J'ai eu l'occasion de pratiquer tous les métiers de ce secteur d'activité : horticulture, fleuristerie et distribution de fleurs et plantes en gros. À 30 ans, j'ai choisi de démissionner une fois de plus car je ne parvenais pas à mener les choses comme je voulais, il y avait toujours quelqu'un pour me mettre des bâtons dans les roues. J'ai monté ma boîte, bien que je n'avais pas le profil idéal : deux enfants en bas âge, pas le bon mari, une maison sur le dos, pas d'argent et un statut de démissionnaire ce qui à l'époque ne donnait pas accès au chômage. Cependant, je maîtrisais mon domaine d'activité et j'ai pu créer une entreprise de grossiste en fleurs et plantes, que j'ai développée en 10 ans pour construire une PME de 30 salariés qui faisait 3 millions d’€ de CA sur un centre de distribution de 3000m2 en Seine et Marne. En 2007, gros coup de bambou, j'ai dû déposer le bilan des deux structures que je dirigeais, l'une ayant entraîné l'autre et je me suis retrouvée à 41 ans criblée de dettes (j'étais caution personnelle de l'entreprise). Après avoir essuyé beaucoup de déboires matériels (perte de la maison, etc...), j'ai réalisé que j'étais une très bonne technicienne mais jamais devenue une cheffe d'entreprise. Ma personnalité forte m'a permis de rebondir, il n'était pas question de rester sur un échec. Deux mois après mon dépôt de bilan, je suis allée au salon de la franchise chercher le concept qui me conviendrait, sachant que je ne voulais plus être dans la vente de produits périssables. En faisant le tour des enseignes, j'ai découvert le coaching d'affaires dont la finalité est d'apprendre à devenir un « vrai » dirigeant d'entreprise. Ça résonnait en moi suite à mon expérience et je suis partie aux Etats-Unis me former pour obtenir une certification, avant de démarrer mon nouveau métier en 2007 à Paris.
Quelles ont été vos motivations pour franchiser votre concept ?
Pendant 9 ans, j'ai été franchisée puis je suis sortie du réseau car j’avais d’autres ambitions. Je voulais piloter par moi-même. Pendant deux ans j'ai exercé seule puis, quand une cliente m'a dit vouloir faire le même métier que moi, j'ai sauté sur l'occasion pour élaborer mon concept, écrire ma méthode et démarrer mon réseau de franchise.
Quelles sont les qualités féminines qui vous aident au quotidien ?
En tant que femme, je trouve que nous avons des avantages extraordinaires ; dans mon métier, j'échappe à la rivalité hommes/hommes et de moi, ils acceptent d'entendre certaines choses, d'être poussés dans leur retranchement avec bienveillance et c'est celà qu'on attend d'un coach d’affaires. Pour certains hommes, c'est intrigant de faire face à une femme forte mais nous avons un avantage de séduction qui nous sert intellectuellement. Avec les femmes, c'est mon parcours et mon énergie qui les inspire.
Que recherchez-vous en priorité chez un candidat ou une candidate à la franchise ?
Deux qualités essentielles de savoir-faire et de savoir-être : avoir une expérience entrepreneuriale de dirigeant avec une connaissance à 360° du monde de l'entreprise plus un état d'esprit entrepreneurial, ce qui est différent. Ensuite, il faut sincèrement aimer les gens dans notre métier et cela se décèle vite si ce n'est pas le cas.
Trois arguments pour finir de convaincre les femmes qui envisagent de créer leur entreprise et qui n'ont pas encore sauté le pas ?
- Au sein de mon réseau, j'ai développé une méthode et des outils pratico-pratiques (comme ma collection de livres à succès " Tu te lèves et tu décides"), ce qui va leur donner un cadre et les aider à développer leur business comme nous-même nous accompagnons nos clients à le faire.
- Ensuite, nos franchisés sont coachés et supervisés tout au long de leur durée d’engagement, ce qui est très rassurant.
- Enfin, ma capacité de rebond et mon parcours inspirant donnent confiance pour se lancer.
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