Franchise Directe : Pouvez-vous présenter l’enseigne Replayce et son concept ?

Steven Ratier et Sébastien Roy : Depuis 2013, notre métier est celui de grossiste en pièces détachées pour smartphones et tablettes. Par ce biais nous avons découvert le marché de la réparation. Nous sommes allés en Chine pour sourcer nos produits et offrir de la qualité qui apporte de la valeur ajoutée à nos services. En 2017, nous avons ouvert un magasin de réparation de smartphones à Châteauroux car notre activité initiale complète bien le secteur de la réparation. En option, nous pouvons aussi proposer de la réparation informatique, selon le profil du responsable de magasin, en plus de la vente de smartphones et tablettes reconditionnés.

Donnez nous 4 bonnes raisons de choisir votre concept par rapport à la concurrence ?

1. Nos droits d’entrée faibles, pas de royalties,
2. Un catalogue produits et l’accès à une centrale d’achat,
3. La formation initiale et l’accompagnement de la tête de réseau,
4. Huit années d’expérience et d’échanges avec des réparateurs du milieu, ce qui nous permet de maîtriser tous les problèmes existants, de mettre en application la meilleure façon de travailler, nos deux boutiques actuelles en attestent et notre qualité de « commerce essentiel » en est l’illustration.

Parlez-nous de la formation initiale et de l’accompagnement dont bénéficient vos franchisés.

Notre but est que nos franchisés réussissent, nous nous efforçons donc de leur fournir les meilleurs outils possibles.
Concernant la formation initiale, il s’agit d’une formation de trois semaines en interne (plus si besoin, jusqu’à ce que le candidat soit autonome). Outre le module sur la réparation, nous les formons à l’accueil de la clientèle, à nos outils de communication et l’utilisation des réseaux sociaux. Nous partageons notre expérience du web et du positionnement n°1 sur Google pour le SEO et les carnets d’adresses. Si le candidat en a les compétences et le souhaite (c’est optionnel), nous sommes en mesure d’ajouter un volet sur la réparation de PC et consoles de jeux. Nous formons également les nouveaux entrants à la prise en main de notre logiciel de gestion. Une personne qui serait complètement étrangère à notre secteur d’activité peut devenir compétente en réparation grâce à notre formation. Au terme de la session de formation, nous laissons notre magasin pilote aux mains du nouveau franchisé pour qu’il se confronte au flux de clients et vérifier s’il est prêt à se lancer seul.
L’assistance aux franchisés commence avec notre présence pendant trois jours à l’ouverture de chaque nouvelle boutique. Nous avons un groupe de discussion interne aux membres du réseau grâce auquel quiconque se pose une question, qu’elle soit technique ou administrative, obtient une réponse dans les minutes qui suivent. En tant que franchiseur, nous sommes accessibles quotidiennement par téléphone ou en visio. Une fois notre réseau plus étoffé, nous l’animerons avec des rendez-vous hebdomadaires sur des thématiques concernant les magasins par typologie : centre commercial, emplacement premium, zones secondaires, etc… Evidemment, nous envisageons aussi un séminaire annuel pour tous nos franchisés.

De votre expérience, quel serait le profil idéal pour réussir avec votre enseigne ?

Nous avons identifié plusieurs types de profils qui fonctionnent bien avec notre concept :

• le candidat en reconversion professionnelle qui dispose de droits à la formation et de chômage ; il peut bénéficier du CPF pour la création de son entreprise plus une ou deux années pendant lesquelles il continue de toucher son salaire pendant la création de son entreprise.
• l’exploitant de magasin existant qui se sent seul, manque de temps et de moyens pour mettre en place une stratégie de marketing et de communication payante, ce à quoi la franchise permet de répondre.
• l’investisseur qui opère déjà dans un secteur d’activité complémentaire et qui décide de créer un pôle de réparations géré par un salarié.

Dans tous les cas, les qualités nécessaires sont de faire preuve d’un esprit de groupe pour être capable de s’investir dans le partage d’expérience, très important dans notre domaine où tout évolue très vite ; il y a tout le temps des nouvelles astuces à connaître, apprendre et partager. Il est indispensable d’avoir aussi une âme d’entrepreneur pour bien gérer son magasin, en plus des qualités techniques et la minutie que l’on peut acquérir grâce à notre formation.

Dans quelles zones géographiques souhaiteriez-vous implanter en priorité ?

Aucune préférence, notre objectif étant de mailler au mieux le territoire.

Comment doivent procéder les candidats intéressés par votre enseigne ?

Une fois le premier contact établi, par l’intermédiaire de Franchise Directe par exemple, notre partenaire Framboise fait une présentation plus poussée de notre concept et invite les porteurs de projet à une réunion d’information. Nous en organisons une toutes les six semaines. Les candidats sélectionnés participent à une journée d’immersion dans notre boutique témoin. Si nous décidons de poursuivre, on lance le processus classique avec signature du DIP, formation à l’entrepreneuriat… Entre le tout premier contact et le lancement d’un magasin, il faut compter sur un délai d’un trimestre à un semestre, selon la facilité à trouver un local et le financement complémentaire si besoin.

En quoi la crise actuelle impacte-t-elle votre métier et comment le modèle économique du commerce en réseau montre-t-il son efficacité dans ce contexte ?

Nous n’avons pas rencontré de difficultés, au contraire, nos chiffres d’affaires sont en constante progression. La veille de l’annonce du second confinement, nos magasins ont fait le plein car les gens ont besoin d’avoir un téléphone mobile qui fonctionne ; d’ailleurs nous faisons partie des activités dites essentielles. En témoigne la réussite de notre dernier magasin qui a ouvert à Tours en août 2020, dont le CA est en augmentation, malgré la période de confinement de septembre-octobre de l’an dernier. On pourrait presque qualifier notre domaine d’activité refuge !

Quels sont vos objectifs de développement à moyen terme ?

Notre objectif est de construire un réseau d’une dizaine de magasins d’ici la fin 2022 ; l’idéal serait d’obtenir une nouvelle signature de contrat à chacune de nos réunions d’information.

En quelles circonstances avez-vous connu Franchise Directe ?

Nous avons connu Franchise Directe par l’intermédiaire du cabinet de consultants Framboise qui nous assiste dans notre développement.

Quels étaient vos besoins quand vous avez choisi de communiquer sur Franchise Directe ?

L’idée c’est d’obtenir des contacts différents de ceux que nous générons par nous-même avec notre site. Nous touchons d’autres publics, notamment via Pôle Emploi. Avec Franchise Directe, nous avons des candidatures de personnes qui savent ce qu’est une franchise et qui ont souvent un apport plus qualitatif. Cela nous fait gagner du temps car il s’agit d’un autre métier que le nôtre !