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Interview d'Alain Faure, fondateur de Takamaka

10 octobre 2014

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Franchise Directe : Quelle activité exerciez-vous avant de diriger l'enseigne Takamaka ?

Alain FAURE : J'avais une entreprise qui gérait trois écoles de parapentes à Tignes et ses environs. Je l'ai vendue en 1994 pour créer Takamaka.

Comment avez-vous eu l'idée de ce concept et pourquoi le contrat de licence de marque pour vous développer ? 

Nous sommes, Laurent Lapeyre mon associé et moi, des montagnards et comme beaucoup de jeunes de ces régions nous étions moniteurs de ski. Après des études supérieures en commerce, nous avons eu l'idée de transférer un bureau représentant notre activité en centre-ville ; à l'époque, c'était très novateur. Notre clientèle habituelle portée sur les loisirs nous a amenée petit à petit à développer le tourisme d'affaires. Aujourd'hui, c'est une grande part de notre activité avec les animations, les sessions lors de séminaires… 
Pourquoi la licence de marque ? Nos activités dépendent clairement des sites où nous intervenons si bien que le modèle de la franchise n'était pas vraiment adapté. De plus, nos activités sont disparates selon les lieux où nous sommes implantés et sur le plan touristique, nous sommes bien plus performants si nous intervenons dans des lieux que nous connaissons, où nous vivons.

En tant que dirigeant de Takamaka, quel est le déroulement de vos journées ?

Nous commençons très tôt et finissons très tard. 50% de mon temps est consacré aux relations avec nos clients : devis, relances, prestations sur le terrain ; les 50% restant sont dédiés à la marque : contacts téléphoniques avec les membres du réseau sur les retours de leur clientèle, l'application de notre méthode web … et en plus je gère les soucis du quotidien pour nos agences en propre. Les contacts avec les candidats sont gérés par Jean-Luc Cohen qui fait un premier tri pour nous et se charge des premiers entretiens.

Quels sont les objectifs de développement que vous vous êtes fixés pour 2014, à moyen terme ?

Ouvrir des succursales indépendantes est une nouveauté dans notre développement, liée à l'évolution de la réglementation française. En France nous avons dénombré environ 40 sites propices à nos activités, avec les infrastructures nécessaires (transports, hôtellerie, sites touristiques…).

Souhaitez-vous poursuivre votre développement en priorité dans un secteur géographique particulier ?

Comme je le disais, notre activité est dépendante  de l'intérêt du site d'implantation. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas exister en ville, si à proximité la nature offre suffisamment de potentiel.

Quel est le contenu de la formation initiale que vous apportez ?

Elle est intégralement réalisée en interne. Pendant deux à trois semaines, le futur partenaire vient sur le terrain avec nous pour apprendre à réussir une prestation terrain, l'accueil client, la gestion des annulations … Il doit se faire plaisir tout en faisant vivre une aventure à ses clients, sans que ce soit dangereux. Ensuite nous abordons la conception d'une prestation d'un produit qui soit rentable et les aspects tels que la facturation, la fidélisation des clients, la commercialisation et la visibilité sur le net.

Comment envisagez-vous l'animation du réseau et l'assistance des membres du réseau ?

Une fois par an nous réunissions tout le réseau à Annecy pour faire le point. L'intranet nous sert pour échanger mais c'est aussi un outil de gestion et de planning client.

Quels sont les points forts de votre concept par rapport à la concurrence ?

Aujourd'hui, le tourisme d'affaires représente environ 27 milliards de CA en France. C'est un gros marché, avec beaucoup de concurrents individuels mais peu de réseaux organisés. Un de nos atouts est que nous employons des guides diplômés et du bon matériel ; d'ailleurs notre slogan c'est " fabricant de moments d'exception ". Nous avons acquis une certaine notoriété dans notre milieu. Certains concurrents sont de plus grosses sociétés mais moins connues du grand public. Nos clients sont très fidèles à la marque Takamaka. Nous avons un très bon rapport qualité/prix que l'on peut proposer car nous sommes nous-mêmes producteurs de notre activité, contrairement à d'autres qui revendent des produits existants.

Quel est le profil des candidats recherchés ?

Nous recherchons des personnes qui nos ressemblent, c'est-à-dire indépendantes, qui aiment le sport, qui ont le goût d'entreprendre.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les membres du réseau et que faites-vous pour y remédier ?

Il peut y avoir parfois un peu de réticence localement à l'ouverture d'un point de vente Takamaka. Pour faciliter l'implantation des nouveaux membres du réseau et mieux les faire accepter, nous avons quelques astuces : nous faisons travailler les commerçants locaux, nous sommes présents dans les instances des offices du tourisme, … et ainsi nous devenons incontournables.

  À quoi s'engagent les membres du réseau vis-à-vis de l'enseigne ?

Les membres du réseau n'ont pas le droit de commercialiser d'autres produits que les nôtres. Ils s'engagent à être fidèles à notre concept, à délivrer des prestations de qualité et à ne pas desservir notre image.

D'une façon plus générale et tous secteurs d'activités confondus, quelles sont selon vous les qualités requises pour réussir en franchise ?

Etre entrepreneur, aimer les gens, être solide face à l'adversité, avoir beaucoup d'énergie à donner même si en commerce organisé, il est plus facile de se lancer que seul.

Quels conseils donneriez-vous à un candidat à la franchise, avant qu'il ne fasse son choix sur telle ou telle enseigne (tous secteurs d'activités confondus) ?

Je conseille de bien s'informer sur le savoir-faire que le franchiseur amène à son réseau, être attentif à la relation humaine qui peut s'établir ou non. Les questions d'argent viennent dans un deuxième temps.

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