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Interview de Thierry Paszkier, fondateur de l'enseigne BAR A LIPO

17 septembre 2012

 

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Franchise Directe : En tant que créateur de l'enseigne BAR A LIPO, quelle est votre journée type ?

Thierry Paszkier : Depuis 15 ans, j'ai mon cabinet médical dédié à l'ostéopathie, la diététique et la nutrition. Pour moi, l'évolution logique était de développer une offre en soins esthétiques et en cosmétique. Pour résumer mes journées, dès 8h30 je suis à mon cabinet. Je traite mon courrier et les contacts reçus pour la société. De 9h à 20h, j'assure mes consultations. Le soir, je réponds aux différentes demandes concernant les centres BAR A LIPO, des demandes d'échantillons, etc...

FD : Pourquoi avoir choisi la licence de marque comme modèle de développement ?

TP : C'est une méthode plus souple en organisation que la franchise pour les deux parties. Nos futurs partenaires ont beaucoup moins de contraintes et la société qui se développe moins d'obligations. La licence de marque assure quand même une certaine protection car elle implique une inscription à l'INPI et à certaines déclarations administratives.

FD : Quels sont les objectifs de développement que vous vous êtes fixés pour 2012, à moyen terme ?

TP : Cette année, nous avions prévu 2 ou 3 ouvertures mais 2 de nos futurs licenciés n'ont pas obtenu leur financement. Je suis à la recherche de candidatures sérieuses. Pour 2012, si on atteint 3 ouvertures, je serai satisfait et pour 2013, je vise entre 5 et 10 nouveaux centres dans de grandes villes ou des villes très passantes.

FD : Souhaitez-vous vous développer en priorité dans un secteur géographique particulier ?

TP : Les capitales européennes puis les villes françaises les plus importantes. Si la clientèle existe, je suis également ouvert aux propositions pour des villes de province moyennes. Mon principe de fonctionnement consiste à me mettre à la disposition de chaque projet avec ses particularités propres.

FD : Quels sont les points forts de votre concept par rapport à la concurrence ?

TP : En France, je n'ai pas de concurrence. De tels centres n'existent pour l'instant qu'aux USA. En raison des réticences de certaines assurances, notamment pour les personnes en surpoids, beaucoup de gens ne font plus le choix de la chirurgie. Notre concept offre des résultats de très belle qualité, sans chirurgie. Nous traitons tout le monde, homme ou femme de tous âges et notamment des personnes qui n'ont pas accès à la chirurgie pour des raisons de santé. Nous prenons en charge la personne dans sa globalité, en tenant compte de l'aspect psychologique. Par ailleurs, le bouche à oreille fonctionne très bien.

FD : Quel est le profil type d'un membre du réseau BAR A LIPO ?

TP : Ce assez simple. Nous recherchons soit des personnes qui gèrent déjà un centre d'esthétique et qui souhaitent compléter leur offre ou changer d'activité, soit de jeunes diplômés qui se lancent professionnellement. Il faut avoir des qualités d'entrepreneur, avoir le goût d'apprendre une technique nouvelle, aimer le contact avec la clientèle, savoir vendre un produit, avec la gratitude du client en retour car l'effet visible est quasi immédiat !

FD : Quel est le contenu de la formation que vous apportez ?

TP : Pour exploiter notre licence de marque, la formation initiale est obligatoire, c'est un autre intérêt de cette forme de contrat. Notre formation se déroule à Paris pendant 4 à 5 jours. On apprend à utiliser le matériel, à évaluer les besoins de chaque client et les gérer du début à la fin de leur traitement. Ensuite, nous sommes présents à l'installation de chaque nouveau centre et nous assurons le meilleur suivi possible ; par exemple si un cas est plus complexe à gérer, nous intervenons pour conseiller le licencié.

FD : Comment envisagez-vous l'animation du réseau de franchisés ?

TP : Notre expert-comptable est à la disposition de chaque licencié pour lui faciliter la gestion administrative et lui permettre de se concentrer sur son activité. Quand le réseau sera suffisamment développé seront mises en place des visites régulières, comme dans tout réseau de commerce organisé. Des encouragements à ceux qui réalisent le meilleur CA sont aussi prévus.

FD : À quoi s'engagent les détenteurs de licence vis-à-vis de votre enseigne ?

TP : Ils s'engagent à respecter notre charte concernant la décoration des centres, à développer notre technologie selon un certain protocole. Ils peuvent avoir d'autres activités si l'accord préalable a été demandé.

FD : Plus généralement, quelles sont selon vous les qualités essentielles pour réussir en franchise ?

TP : À mon sens, il faut avoir l'esprit d'entreprise, ne pas être avare de ses heures de travail, se mettre au service du client, savoir accepter les conseils de personnes qui ont plus d'expérience que vous même si elles sont plus jeunes. Il faut absolument respecter le protocole de fonctionnement qui a été validé par des mois de recherche.

FD : Quels conseils donneriez-vous à un candidat à la franchise, avant qu'il ne fasse son choix sur telle ou telle enseigne ?

TP : Je lui dirais de faire en fonction de son ressenti et de ses besoins : il doit adhérer à un concept ou à une technologie. Ce n'est pas parce qu'une enseigne est la plus connue que votre affaire va marcher le mieux.Si on est pionnier dans un domaine, on est moins nombreux sur le marché, on a plus d'opportunités d'être cité dans la presse, etc...

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